FORMATION IMPLANTOLOGIE ET OMNIPRATIQUE

  • L’INFORMATION DENTAIRE n° 41/42 – 23 novembre 2022  •  PAR DR. BENJAMIN CORTASSE, DR. BENOÎT BERNAUD ET DR. JULIEN MOURLAAS.

Présentation d’un cas

Depuis la découverte de l’ostéointégration, le monde scientifique de l’implantologie a suc- cessivement porté son attention sur la com- préhension du processus d’ostéointégration, puis sur la conception prothétique implan-
taire. Ces dernières années, de nombreuses études se sont intéressées à la zone de transition et au pro- fil d’émergence, nous permettant d’approfondir nos connaissances sur les paramètres permettant d’in- fluencer la portion transgingivale.
Elle doit stabiliser, créer, ou modifier la zone transmu- queuse comprise entre un col implantaire circulaire et une anatomie cervicale coronaire mimétique.

Notions clefs
L’émergence transmuqueuse à travers les tissus envi- ronnants constitue un élément primordial dans le suc- cès d’une restauration implanto-portée [1-3]. Cette zone de transition, située entre l’implant et la restau- ration prothétique, répond à des critères esthétiques et biologiques, garants du succès à long terme.
Les tissus mous péri-implantaires ont une singula- rité par rapport aux tissus mous péri-dentaires. Outre l’agencement circulaire des fibres, on peut noter comme sain un espace biologique de 3 à 4 mm.

Situation clinique

Figure 1

Ces dernières années, les valeurs d’enfouissement ont d’ailleurs évo- lué afin de favoriser la stabilité du complexe os-implant- tissus mous. De plus, les profils transmuqueux concaves sont privilégiés afin de laisser de la place aux tissus, favorisant ainsi la création d’un véritable joint.

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